14 nov. 2011

Luyindula se trompe de combat

Péguy Luyindula, l'attaquant du Paris Saint Germain, peut de nouveau s'entraîner avec les pros et enfin réintégrer ses quartiers. Après deux mois de bagarre, les huissiers lui ont donné raison et la commission juridique de la ligue a statué: il est illégal de totalement écarter un joueur sous contrat.
Les portes de l'entraînement et du vestiaire sont de nouveau ouvertes à Luyindula.
À quoi a servi tout cela? À rien, car il est évident qu'il va immédiatement retrouvé son rang dans le groupe, entre inutile et gênant.
N’oublions pas que seul compte l’intérêt supérieur de l’équipe; et celui-ci commande de se concentrer quasi-exclusivement sur ceux qui la composent et qui lui sont utiles, transformant de fait tous les autres en bannis. Un joueur de standing dont on sait qu'il ne jouera jamais, sera immédiatement et solidairement assimilé par le groupe à un poids mort...
Alors maintenant, de deux choses l'une, soit il s'enfuit au mercato d'hiver pour un pari très compliqué, soit il rempile pour six mois dans un rôle de victime procédurière.
C'est donc en juin-juillet qu'il fallait faire le bon choix: celui de quitter le PSG. Luyindula a choisi de rester. Et c'est un curieux choix.
À partir du moment où Kombouaré lui avait clairement et sèchement signifié durant l'avant saison : "Si je ne te veux plus dans mon groupe, c'est pas que je t'aime pas, c'est que t'es pas au niveau et que j'ai une grosse équipe.", il aurait dû se faire une raison et partir avec ses 86 buts dans l’élite. Il aurait alors facilement trouvé un bon club de L1, pour se relancer dans un beau comeback ou glisser doucement vers une paisible fin de carrière.
En restant, l'attaquant a choisi la saison blanche et perd de fait un an de sa vie de footballeur.
Et tout ça pour quoi? Pour être libre en juin 2012, et signer un dernier contrat, ce qu'il aurait pu faire un an plus tôt dans de biens meilleures conditions!
Pourtant, l'argent n'a pas été le nœud de cette histoire. QSI ne peut pas être effrayé par son salaire et Luyindula pouvait espérer gagner au moins autant dans un autre club.
Finalement, c'est plus sûrement une histoire d'ego. Le joueur n'a pas supporté de descendre d'un cran et d’être fini pour le très haut niveau. À moins de vingt matchs et dix buts en 2012-2013, il aura du mal à nous prouver le contraire!

1 commentaire:

  1. Mais ne lui aurait-il pas dit aussi :
    "Si je ne veux plus te voir trainer sur ma pelouse, c'est qu'on ne veut plus perdre contre l'OL" ??

    Cogitum, cogitum !!

    ; )

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