Cette année, les Toulousains auront fait beaucoup de bien au Paris Saint-Germain. C'est en effet dans la cité des violettes que Paris avait lancé sa saison en s'imposant 3-1 après un match très convaincant. Et c'est encore eux qui ont permis à Ancelotti de réussir sa première au parc en s'inclinant sur le même score.
Pour ce match, capital pour la confiance, le "mister" a construit son équipe en confirmant ses premiers choix: Lugano en défense centrale, Bisevac arrière-droit et Bodmer devant la défense.
C'est en attaque que "Don Carlo" a surpris tout son monde, en laissant Kevin Gameiro sur le banc, même si il a pris soin de s'expliquer après le match: "J'ai parlé avec le médecin, il n’était pas convaincu. Gameiro avait eu un problème [à un genou] et je ne voulais pas prendre de risque. C'est un choix médical." Malgré quelques difficultés à rentrer dans le match, les Parisiens après l'ouverture du score ont éteint de faibles Toulousains, en affichant des vertus de combat qu'on ne leur connaissait pas.
La grande leçon de ce match, la fameuse différence entre un bon et un grand entraîneur se joue là: dans le respect que l'Italien impose à ses joueurs. On ne rechigne plus à défendre et à se sacrifier pour le copain d’à côté, on respecte les consignes et on accepte sans broncher les choix du boss. Dorénavant, c'est le collectif qui prime.
Et toute l’équipe s'est mise au diapason, attaquant ensemble et défendant à onze.
Si les joueurs gardent cet état d'esprit, gageons que le troisième titre de l'histoire leur tend les bras.
Deux matchs, deux victoires, la page Kombouaré est désormais tournée.
Bravo "mister Ancelotti". Et merci.
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